Stéphane Montavon qui inspecte un cheval
L’armée suisse vient d’acquérir 17 nouveaux chevaux de la race franches-montagnes. La sélection s’est déroulée il y a quelques semaines à Berne. L’armée compte dans ses troupes 150 Franches-Montagnes et 65 demi-sang.
Ils font partie des troupes du train. Ils ont pour mission notamment de transporter du matériel dans des terrains difficiles, souvent à partir de 1000 mètres d’altitude. Ils peuvent aussi être appelés pour faire du débardage de bois en cas de catastrophe, comme par exemple après la tempête Lothar qui avait touché la Suisse en 1999. Certaines patrouilles montées viennent également aider les gardes-frontières pour faire de la surveillance.
Une sélection rigoureuse
Les éleveurs peuvent proposer leurs chevaux à l’armée une fois par année. Une commission d’achat examine les équidés au Centre de compétences du service vétérinaire et des animaux de l’armée à Berne. « Nous voulons des chevaux robustes, facile d’utilisation et d’accès, pas dangereux et polyvalents. Le cheval franches-montagnes correspond parfaitement à ces critères » explique Stéphane Montavon, le vétérinaire en chef de l’armée suisse.
Les chevaux, tous des hongres, sont achetés entre 4 et 5 ans. Après leur instruction, les chevaux sont revendus à des privés et sont mobilisables comme un soldat. A l’avenir, les troupes de train devraient être maintenues, ce qui garantit l’avenir de la place des chevaux dans l’armée suisse. /pch
