Alain Ribaux veut rassurer pompiers et policiers

Il n’est pas question aujourd’hui de demander aux policiers et aux pompiers de travailler jusqu’à 62 ans : le conseiller d’Etat neuchâtelois Alain Ribaux se veut rassurant face à la menace des deux corps professionnels de faire grève si leurs employeurs n’adaptent pas leur projet de recapitalisation de la caisse de pension Prévoyance.ne.

Selon le ministre de la sécurité, le Conseil d’Etat est prêt à admettre qu’il n’est pas indispensable que les policiers et les pompiers neuchâtelois voient l’âge de leur retraite passer de 60 à 62 ans.

 

Etre équitable avec tous

Puisque l’augmentation de deux ans de l’âge d’activité professionnelle touche tous les autres employés de l’Etat, une équivalence doit être trouvée, explique Alain Ribaux. Le système envisagé serait de permettre aux policiers et aux pompiers de partir à la retraite à 60 ans moyennant l’accumulation d’heures supplémentaires tout au long de leur fonction.

Le montant de l’augmentation des cotisations doit encore être revu. La discussion n’est pas terminée, selon le conseiller d’Etat.

Policiers et pompiers donnent jusqu’à vendredi à leurs employeurs (à savoir l’Etat de Neuchâtel pour la police et les Villes de Neuchâtel et de La Chaux-de-Fonds pour les pompiers) pour leur présenter une alternative. Si elle ne leur plaît pas, les deux corps professionnels pourraient passer à l’action : une grève des amendes et le blocage de la facturation des mandats de prestations aux communes sont envisagés. Police et pompiers assurent toutefois qu’ils maintiendront un service minimum afin d’assurer la sécurité des citoyens. /aes


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