Le PDC est déterminé : il maintient la candidature de Vincent Martinez au Conseil d’Etat neuchâtelois, malgré son petit score (2'766 voix) dimanche. Le parti pourrait donc bien provoquer le second tour des élections neuchâteloises, même si le PLR ne semble pas vouloir se diriger vers une élection tacite.
Malgré les mauvais scores obtenus par leurs conseillers d’Etats sortants, Thierry Grosjean et Philippe Gnaegi, les libéraux-radicaux veulent éviter de perdre deux sièges. Le parti présentera sa stratégie lundi soir. S’il ne privilégie pas une candidature d’Alain Ribaux seul, tous les autres scénarios restent ouverts, y compris un ticket unique avec l’UDC Yvan Perrin, si l’UDC le veut bien (le parti reste ouvert à la discussion, mais privilégie de partir seul). De son côté, le conseiller d'Etat sortant, Philippe Gnaegi, a d'ores et déjà annoncé qu'il se retirait de la course. Les Verts libéraux quant à eux devraient appeler à voter à droite. Le PBD en revanche ne donne aucun mot d’ordre.
Stratégie de la gauche plurielle
Du côté de la gauche, la stratégie sera également définie lundi soir. Le parti socialiste balance encore entre deux scénarios : présenter ses trois candidats seulement, Laurent Kurth, Jean-Nathanaël Karakash et Monika Maire-Hefti, ou compléter cette liste avec le candidat des Verts Patrick Hermann. Quelle que soit l’option choisie, elle aura le soutien des Verts et du POP. De son côté, Solidarités appelle à voter à gauche lors du second tour qui est prévu le 19 mai. La gauche est bien partie pour remporter la majorité au gouvernement.
Les partis ont jusqu'à mardi midi pour déposer leurs listes à la Chancellerie. /sbe