Un questionnaire pour sonder l’ouverture des partis politiques neuchâtelois aux idées de la décroissance. Le sondage a été envoyé au début du mois d'avril à tous les candidats aux élections cantonales. Plus d’un quart d’entre eux a répondu.
C’est le Réseau objection de croissance neuchâtelois, le Rocne, qui est derrière cette démarche. Le groupement existe depuis 2009 et compte une centaine de membres. Il collabore également avec les réseaux des autres cantons romands.
Les Verts en phase avec la décroissance
Les résultats de ce sondage indiquent que Les Verts, le POP, Solidarités et le PS sont les partis qui se rapprochent le plus de l’idée qu’une croissance illimitée n’est pas un système viable. L’UDC est en revanche le parti le plus fermé à la décroissance.
Les candidats sondés semblent également prêts à prendre en compte d’autres indicateurs que les finances lors de leurs prises de décision. Des indicateurs qui permettraient d'avoir une vision différente, pas uniquement limitée à savoir combien ça va nous coûter, relève Mathieu Despont. Ce membre du Roc neuchâtelois pense à l'empreinte écologique ou aux critères de bruit et de pollution engendrés par un projet.
Le Réseau objection de croissance neuchâtelois admet toutefois une progression dans les consciences qui va dans son sens, notamment avec l’adoption la nouvelle loi sur l’aménagement du territoire. /sco