La longue plaidoirie de Peter Kneubühl

Une heure et demie pour défendre sa cause. Peter Kneubühl s'est livré vendredi après-midi à ...
La longue plaidoirie de Peter Kneubühl

Peter Kneubühl a une nouvelle fois dénoncé l'Etat policier et contesté les conclusions de l'expertise psychiatrique. Peter Kneubühl a une nouvelle fois dénoncé l'Etat policier et contesté les conclusions de l'expertise psychiatrique

Une heure et demie pour défendre sa cause. Peter Kneubühl s'est livré vendredi après-midi à l'exercice de la plaidoirie devant le Tribunal régional Jura bernois Seeland. Le retraité, qui assure partiellement sa défense, a demandé aux juges de le reconnaître responsable et de lui offrir la possibilité d'un nouveau procès lors duquel il pourrait répondre de ses actes. Celui qui a été surnommé le « forcené de Bienne » avait ouvert le feu contre des policiers, blessant grièvement un agent, en septembre 2010.

Peter Kneubühl a montré deux visages lors de sa longue plaidoirie. Il a commencé sur un ton conciliant, remerciant notamment le Tribunal pour son travail. Le prévenu a ensuite abordé les événements de septembre 2010. Le retraité s'est lancé dans une nouvelle tirade contre l'Etat policier, décriant « l'hystérie » des forces de l'ordre. Il a enfin battu en brèche l'expertise psychiatrique, qualifiant même son auteure de « femme dangereuse ».

L'avocat de Peter Kneubühl a pour sa part traduit la volonté de son client en termes juridiques. Les deux lignes de défense ses sont plus ou moins confondues. Philipp Kunz a notamment estimé qu'aucune preuve ne designait formellement le prévenu comme l'auteur des coups de feu.

Le Tribunal va délibérer toute la semaine prochaine. Le verdict est attendu vendredi matin. /fra


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