« En Boîte » : Horlogerie et culture, le TWS et lcdf27

Le Technical Watchmaker Show ne sait pas encore si son édition 2027 pourra se tenir aux anciens ...
« En Boîte » : Horlogerie et culture, le TWS et lcdf27

Le Technical Watchmaker Show ne sait pas encore si son édition 2027 pourra se tenir aux anciens abattoirs de La Chaux-de-Fonds, comme c’est le cas depuis 2019. La Chaux-de-Fonds Capitale culturelle suisse a loué les lieux pour toute l’année.

Culture et industrie horlogère pourront-elles cohabiter aux anciens abattoirs en 2027? (Photo : Bertand Pfaff) Culture et industrie horlogère pourront-elles cohabiter aux anciens abattoirs en 2027? (Photo : Bertand Pfaff)

Quelle place pour l’industrie horlogère dans La Chaux-de-Fonds Capitale culturelle suisse 2027 ? La question se pose alors que s’est ouvert mardi dans la Métropole horlogère la 6e édition du Technical Watchmaker Show, le TWS.

Chaque année ou presque depuis 2019, le salon des sous-traitants de l’industrie horlogère et microtechnique prend ses quartiers aux anciens abattoirs. Mais, en 2027, le site sera occupé toute l’année par La Chaux-de-Fonds Capitale culturelle suisse, lcdf27.

Dans son discours d’ouverture, Eric Zucatti, le président de TWS a fait un appel du pied aux représentants de l’événement culturel. Un appel relayé quelques minutes plus tard par le président de la Ville. Pour le patron du Technical Watchmaker Show, l’industrie horlogère a toute sa place dans lcdf27.

Eric Zucatti : « Il est intéressant de pouvoir imaginer marier la Capitale culturelle avec l’horlogerie en général et plus particulièrement avec notre salon ». 

Chargée de communication de La Chaux-de-Fonds Capitale culturelle suisse 2027, Pauline Vrolixs confirme que l’horlogerie et son industrie auront voix au chapitre dans la manifestation qui est en train de prendre forme. Elle met en exergue dans le calendrier thématique de lcdf27 le mois de février qui sera consacré au patrimoine et notamment aux garde-temps et au savoir-faire qui lui sont associés.

Pauline Vrolixs : « C’est une évidence que l’économie horlogère a un rôle très important et ça sera aussi le cas dans lcdf27. »

Jusqu’ici, la vie du TWS n’a pas été un long fleuve tranquille. Si la première édition en 2018 a eu lieu au cœur des entreprises, dès 2019, le salon a déménagé aux anciens abattoirs de La Chaux-de-Fonds. Puis la manifestation a dû être annulée en 2020 en raison du COVID-19 et en 2021 par manque d’exposants, sans doute en lien avec les suites de la pandémie. Depuis, le nombre d’entreprises présentes et de visiteurs ne cesse d’augmenter. Le TWS se sent bien aux anciens abattoirs. Il s’y est créé des habitudes et un certain rythme, qu’Eric Zucatti voudrait bien voir perdurer. Il regarde arriver 2027 avec une certaine appréhension : « On n’a pas envie de décevoir nos exposants, nos visiteurs », plaide-t-il.

Le dialogue entre TWS et lcdf27 est noué, assure-t-il, mais « si on n’arrive pas à s’entendre, ça va être un peu plus compliqué ».

Eric Zucatti : « On mise tout sur les anciens abattoirs pour 2027. » 

Mardi soir, deux représentants de lcdf27 étaient présents au coup d’envoi du Technical Watchmaker Show. Si le message des sous-traitants horlogers est passé, les contours et les contenus de l’événement culturel ne sont pas encore assez précis pour dire si oui ou non les locataires habituels des anciens abattoirs pourront s’y installer. Mais tout est mis en œuvre pour trouver des solutions, assure Antoine Marchon, le directeur technique de lcdf27.

Antoine Marchon : « On essaye de comprendre à quoi ressemble l’événement [TWS], pour voir s’il y a des synergies possibles. » 

Pour l’instant, le salon de la sous-traitance horlogère et microtechnique n’a pas vraiment de plan B pour 2027. Son patron évoque Polyexpo, sans vraiment y croire. /crb-cwi


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