C’est bientôt la fin d’un parcours de 12 ans au sein du gouvernement neuchâtelois pour Alain Ribaux. L’élu PLR quittera sa fonction d’ici fin mai. Il était notre invité dans La Matinale pour revenir sur son parcours entre confessions et bonne humeur.
Alain Ribaux vit ses derniers jours en tant que conseiller d’Etat. L’élu PLR, qui avait fait ses débuts au gouvernement neuchâtelois en 2013, ne s’est pas représenté lors des dernières élections cantonales du mois de mars. Il vivra ses derniers jours à son poste d’ici la fin du mois de mai, alors que l’intronisation des nouvelles autorités est prévue pour le 27 mai.
Ce mardi, Alain Ribaux a tiré dans La Matinale le bilan de ses douze dernières années au sein du Conseil d’Etat. « Je sens l’émotion qui commence à poindre », a avoué le ministre en début d’interview. « La vie continue et j’ai eu d’autres fois des changements dans ma vie ».
Des moments marquants
Après plus d’une décennie à occuper la même fonction, Alain Ribaux a expliqué que son plaisir et son enthousiasme lui avaient permis de tenir sur la durée. Sur les quelque 110 rapports qui ont occupé le futur ex-conseiller d’Etat figurent la Loi sur la police unique, celle sur l’encouragement des activités culturelles ou celle pour les personnes en situation de handicap. Mais Alain Ribaux l’avoue aussi, un moment plus difficile a eu lieu au tout début de sa carrière, avec la grève des policiers qui ne mettaient plus d’amendes.
Pour la suite de sa carrière, Alain Ribaux espère d’abord passer « un été tranquille ». Les préparations vont déjà bon train pour cette fin d’année, avec, notamment, la réactivation de son mandat au sein de la Swiss Football League, en tant que membre de la commission de discipline. Alain Ribaux n’exclut pas de lier d’autres activités dans des domaines politiques, juridiques et sportifs. /swe