C’est le thème d’une conférence scientifique qui a lieu jeudi et vendredi à l’Université de Neuchâtel. Plus de 60 chercheurs du monde entier vont participer à cet événement inédit en Suisse.
La Suisse est un peu à la traîne au niveau des outils juridiques pour promouvoir la santé, déplore Mélanie Levy. (Photo: illustration libre de droits)
Le droit alimentaire au cœur des discussions à l’Université de Neuchâtel. Une conférence scientifique est organisée jeudi et vendredi à l’UniNE. C’est la toute première en Suisse sur le thème du droit alimentaire en lien avec la santé publique et la durabilité. Plus de 60 chercheurs du monde entier vont participer à cet événement.
Le droit alimentaire est une discipline vaste et transversale. « C’est un ensemble de règles juridiques qui encadrent la production, la transformation, la commercialisation et la consommation des denrées alimentaires », détaille Mélanie Levy, coorganisatrice de la conférence. Le lien avec la durabilité se développe de plus en plus, en relation avec la chaîne alimentaire. À savoir qu’au début de cette dernière, le droit alimentaire touche notamment à l’agriculture et aux potentielles subventions. À la dernière étape, « le droit alimentaire peut agir comme levier » pour notamment informer et prévenir des maladies non-transmissibles, comme le diabète, l’obésité ou le cancer.
Entretien avec Mélanie Levy, professeure à l’UniNE :
« Le but de cette conférence, c’est de faire avancer le dialogue, les échanges scientifiques et en tant que juriste, on a toujours cette responsabilité de faire des recommandations normatives », développe Mélanie Levy. La professeure et coorganisatrice de cette conférence scientifique relève encore que « le droit alimentaire suisse est actuellement mauvais élève, il y a très peu d’outils juridiques qui sont utilisés justement pour promouvoir la santé. » /lgn
