En 2019, l'Université de Fribourg a décidé de supprimer les notes dans son Master en médecine. De son côté, l’Université de Neuchâtel souhaite maintenir les notes tout en menant des réflexions sur les systèmes d’évaluation. Nando Luginbühl, porte-parole de l’UniNE, partage la position de l’institution à ce sujet.
L’Université de Fribourg a choisi d’abandonner en 2019 le système de notation dans son Master en médecine. Une expérience que Nando Luginbühl, porte-parole de l’UniNE, qualifie d'« intéressante, originale et alternative par rapport à ce que l’on a l’habitude de voir dans le milieu académique ». De plus, ce modèle, évoqué jeudi sur les ondes de la RTS, amène des aspects intéressants à ses yeux, comme « arrêter d’être focalisé sur les notes, mais être plus concentré sur la matière ». Selon lui, ce système semble plus facile à mettre en œuvre dans des filières professionnalisantes comme la médecine. Quant à la possibilité de l’adopter dans d'autres domaines, il reconnaît que la question reste « complexe ».
Nando Luginbühl : « Ces notes, ces paliers, permettent de se situer, »
Garder une trace
Pour l’Université de Neuchâtel, les notes demeurent importantes dans le parcours académique. Elles permettent aux étudiants non seulement de situer leur niveau, mais également de conserver une trace écrite de leurs résultats après la fin de leurs études.
Le système de notation « fait partie intégrante de la culture académique ».
« Il ne s’agit pas d’une révolution copernicienne, car un système d’évaluation subsiste toujours », explique le porte-parole. Toutefois, l’idée pourrait être analysée à l’avenir. /lal