Le festival de jeux et d’expériences ludiques prend ses quartiers ce week-end à La Chaux-de-Fonds. A l’occasion de cette 15e édition, le public pouvait participer à la création d’un escape game auquel il sera possible de jouer l’année prochaine
La 15e édition de Ludesco a ouvert ses portes vendredi après-midi à La Chaux-de-Fonds. Après le succès record du festival de jeux l’année dernière, les organisateurs ont augmenté la taille des espaces proposés pour cette édition 2024.
Parmi les 80 animations programmées, les festivaliers avaient l’opportunité de participer à un atelier de création d’escape game samedi matin au Fablab de La Chaux-de-Fonds. Ce type de jeu interactif grandeur nature a gagné en popularité ces dernière années, mais il est difficile de se rendre compte du travail qu’il y a derrière, explique Navid O’Lari, un « maker » belge qui accompagnait les festivaliers sur leur projet. L’objectif : créer un concept d'escape game qui prendra vie à la Maison du Peuple en 2025 pour la 16e édition de Ludesco.
Pour les aider à réaliser ce projet, les participants étaient également entourés du spécialiste français Léon Reboul et de l’équipe du Fablab de La Chaux-de-Fonds.
Léon Reboul : « On veut se projeter dans l’histoire de La Chaux-de-Fonds. »
Si les scénarios ne sont pas encore figés, les participants se sont interrogés sur les particularités de la Métropole horlogère. « C’était très drôle. Les gens sont partis sur le côté militant de la ville. L’intrigue est que des ouvriers veulent empêcher une grande réunion de patronat », explique la vice-présidente du Fablab, Mélanie Thomas.
Reportage lors de l’atelier escape game à Ludesco:
Le designer d’escape game Navid O’Lari s'est réjoui de pouvoir transmettre sa passion, mais également de montrer les coulisses de telles créations: « Il y a beaucoup de corps de métiers impliqués dans la création de ses expériences et la durée de fabrication peut aller de deux semaines pour un concept basique à six mois ou deux ans pour des salles beaucoup plus complexes. »
Navid O’Lari : « Dans la création d’escape games, on ne peut pas compter sur des effets spéciaux. »
Pour le Bruxellois, la force de l’escape game est son aspect interactif, qui permet de raconter des histoires, mais également de réaliser ses rêves d’enfant en pouvant vivre des aventures. /cde