Thomas Wroblesvki participe à la course au Conseil d’Etat neuchâtelois. Militant pour la reconnaissance du vote blanc, il a déposé sa candidature en vue de l’élection complémentaire au gouvernement, prévue le dimanche 26 novembre. Son nom s’ajoute à ceux du socialiste Frédéric Mairy et de Jean-Luc Pieren, du Parti fédéraliste européen, dans le cadre de la succession de Laurent Kurth, qui a annoncé sa démission.
La promesse de ne pas siéger
La différence, c’est qu’en cas d’élection, Thomas Wroblevski s’engage à démissionner immédiatement. S’il est en course, c’est dans le but de faire progresser l’idée d’une réforme de la Loi cantonale sur les droits politiques, afin que les bulletins blancs soient pris en compte lors des élections et les votations. Une telle modification donnerait le pouvoir aux citoyennes et aux citoyens d’invalider un scrutin, au cas où les votes blancs seraient majoritaires. Une manière selon le trentenaire de mieux tenir compte du fort taux d’abstention constaté depuis des années en Suisse.
Thomas Wroblevski n’en est pas à son coup d’essai. Il s’était porté candidat au Conseil d’Etat lors de l’élection complémentaire en 2014, où il s’était classé troisième. Il s’est depuis présenté à d’autres scrutins pour défendre sa cause. Il espère également pouvoir un jour lancer une initiative en faveur du vote blanc, un projet qu'il n'a pas encore pu réaliser faute de moyens. /jhi