L’Etat de Neuchâtel s’engage pour la journée d’école continue

Le projet « Ma journée à l’école » se précise. Dans un rapport, l’Etat de Neuchâtel garantit ...
L’Etat de Neuchâtel s’engage pour la journée d’école continue

Le projet « Ma journée à l’école » se précise. Dans un rapport, l’Etat de Neuchâtel garantit qu’il va financer 50% des surcoûts engendrés par l’école continue. Dans certaines communes, des mauvaises surprises attendent les parents

Les trois communes concernées proposent des systèmes différents (photo: archive). Les trois communes concernées proposent des systèmes différents (photo: archive).

L’Etat de Neuchâtel s’y engage : il va financer la moitié des surcoûts liés aux projets pilotes de journée scolaire continue. Cette promesse figure dans un rapport d’information du Conseil d’Etat, rédigé en réponse à une recommandation des groupes Verts, Vert’libéraux-Le Centre et UDC, datant du mois de mars et assorti de la clause d’urgence. Dans la mesure où la facture d’une journée Maé ne doit pas, en principe, dépasser de plus de 33% celle du prix coûtant d’une journée d’accueil extrascolaire classique, la contribution maximale totale de la part du Canton a été estimée à un peu plus d’1 million 350'000 francs.

Le concept n’a pas varié depuis la genèse du projet. Des écoliers pris en charge du matin jusqu’au soir, ce qui inclut l’école, le parascolaire et les activités extrascolaires, et tout ça, avec un interlocuteur unique : c’est en deux mots le principe de « Ma journée à l’école ». Surnommé Maé, l’idée a séduit quatre communes, à l’issue d’un sondage exploratoire lancé en 2020. Mais il n’en reste plus que trois. Comme on peut le lire dans le rapport, les autorités de La Chaux-de-Fonds se sont rendues compte que leur version du programme coûterait trop cher et elles l’ont mise entre parenthèses.


Trois communes, trois systèmes

Reste donc La Grande Béroche, Val-de-Ruz et Neuchâtel. Trois communes, trois projets singuliers. Avec des conditions différentes pour les enfants et leurs parents. Si La Grande Béroche a conçu une mouture qu’on peut qualifier de classique, à Val-de-Ruz, on souligne que l’école est communale, et donc que l’objectif de proposer un interlocuteur unique pour les parents est automatiquement réalisé. Maé va donc s’appuyer sur cette structure existante.

A Neuchâtel, « Ma journée à l’école » sera lancée en phase pilote aux collèges du Crêt-du-Chêne et de Serrières. Là, attention, les parents auront le choix entre inscrire leur enfant à Maé ou renoncer complètement au parascolaire. Et pour ceux qui optent pour ce programme, le repas de midi sera obligatoire tous les jours où les écoliers ont classe le matin et l’après-midi. Un important surcoût pour certaines familles, en particulier celles qui faisaient jusqu’ici appel à ce service avec davantage de parcimonie. Cette annonce constitue par ailleurs une mauvaise surprise, dans la mesure où cette règle n’était pas mentionnée dans les projets initiaux.

Comme l’indique le rapport du Conseil d’Etat, la phase pilote de « Ma journée à l’école » doit démarrer à la rentrée d’août 2024 et durer trois ans. Une période qui doit permettre d’évaluer les projets et d’y apporter les nécessaires corrections. /jhi


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