De mardi à dimanche, des artistes du monde entier s’approprient les rues de Neuchâtel dans le cadre du Buskers festival. Parmi eux, les Blue Mockingbirds et leur jazz de la Nouvelle-Orléans se sont produits devant le public neuchâtelois à de multiples occasions
Depuis mardi, les rues du centre-ville de Neuchâtel vibrent au rythme du Buskers festival. Pour cette 32ème édition, le plus ancien festival de musique et d’arts de rue de Suisse dévoile 23 artistes et compagnies venus du monde entier.
A la veille de la clôture du festival, sa programmatrice en tire déjà un bilan positif : « Nous sommes toujours dépendants de la météo et cette année nous avons énormément de chance. L’affluence grandit chaque jour », se réjouit Léa Rovero.
Léa Rovero : « C’est incroyable de rencontrer tous les groupes que nous avons cherché depuis une année. »
Parmi les groupes présents lors de cette édition 2023, les Belges des Blue Mockingbirds se sont produits à plusieurs reprises devant les spectateurs neuchâtelois tout au long de la semaine. « Le public est très accueillant, je dirais qu’ils font partie du top 5 de tous les publics que nous avons rencontrés », s’enthousiasme Anton Kerkhof, clarinettiste du groupe.
Les six musiciens des Blue Mockingbirds se sont rencontrés en Belgique, mais c’est en 2019 en Nouvelle-Orléans que la formation se cristallise autour de la chanteuse et multi-instrumentiste britannique Leonie Evans. Ils qualifient leur musique de jazz de la Nouvelle-Orléans, « plus particulièrement du jazz traditionnel, celui d’avant la Seconde Guerre mondiale », précise Anton Kerkhof.
Découvrez le jazz des Blue Mockingbirds et le récit de leur aventure à Neuchâtel :
L’histoire de ces musiciens est intimement liée à la musique de rue : « Nous avons commencé à jouer de la musique dans la rue à la Nouvelle-Orléans. Si nous aimons bien le faire, c’est que cela permet de créer des moments assez spéciaux, partis de rien », explique le clarinettiste.
Le groupe se produisant uniquement en acoustique, cela leur permet, selon eux, de créer ces moments magiques où ils veulent et quand ils veulent.
Ce genre de moments est d'ailleurs au cœur de la mission du Buskers festival. « On essaie de créer une atmosphère propice aux rencontres entre les groupes. Cela entraine parfois des collaborations improvisées entre les artistes lors du festival », raconte par exemple Léa Rovero.
Léa Rovero : « Les artistes sont ravis d’être là et aiment particulièrement les rencontres que cela engendre. »
Le Buskers festival se clôture dimanche à la Ramée à Marin de 11h à 18h. /cde