Thriller, science-fiction ou animation, la 22e édition du NIFFF mettra aux prises 125 films dont 14 longs-métrages lors de la compétition internationale. Le festival du film fantastique se tient du 30 juin au 8 juillet à Neuchâtel et le jury comprend Josiane Balasko et John McTiernan
Le NIFFF veut faire encore mieux qu’en 2022. La 22e édition du festival fantastique se tient du 30 juin au 8 juillet à Neuchâtel et vise à dépasser le record de 50’000 spectateurs atteint l’an dernier. Et pour y arriver, le NIFFF va proposer 126 œuvres durant les 9 jours du festival avec pas moins de 8 premières mondiales. Pour arriver à ce choix final, les programmateurs ont visionné pas moins de 1500 longs et courts métrages.
Une présidente du jury surprenante
La compétition internationale mettra aux prises 14 films avec de l’horreur, des thrillers, de la science-fiction et même un long-métrage d’animation, le tout sous l’œil du jury présidé par la réalisatrice Josiane Balasko. La présence de la Française, connue principalement pour ses rôles avec la troupe du Splendid dans Les Bronzés ou Le Père Noël est une ordure, paraît au premier abord surprenante dans un festival du film fantastique. Toutefois, selon le directeur du NIFFF, Pierre-Yves Walder, cette dernière est une férue de science-fiction et a même rédigé récemment un recueil de nouvelles fantastiques. Avec cette présence peu commune, le festival souhaite aussi « inviter des personnalités qu’on n’attendrait pas sur ce terrain-là », rajoute Pierre-Yves Walder.
Pierre-Yves Walder, directeur général et artistique du NIFFF
Le cinéaste américain John McTiernan qui a notamment réalisé Die Hard (Piège de cristal en version française), Predator ou Last Action Hero fait aussi partie du jury. Il présentera également les trois films cités plus haut.
« Les films de John McTiernan ont façonné le cinéma d'action des années 1980-1990 »
Rétrospective sur les archétypes féminins
Durant le festival, un programme rétrospectif fera aussi la part belle aux personnages féminins antagonistes dans le cinéma de genre. Femme fatale ou vengeresse : 20 films mettront en scène ces archétypes avant une table ronde publique avec la réalisatrice espagnole Carlota Pereda. Cette dernière présentera son long-métrage « Piggy » dans le cadre de la rétrospective.
« Les archétypes féminins dans la fiction ne sont pas toujours heureux et le cinéma fantastique a été un mauvais élève »
Le film d’ouverture du NIFFF sera « The Pod Generation » qui met en scène Emilia Clarke, connue principalement pour son rôle de Daenerys Targaryen dans la série Game of Thrones. « Acide » du Français Just Philippot clôturera le festival. /jha