L’Église réformée évangélique neuchâteloise songe à réduire le nombre de ses paroisses. Certains pasteurs pourraient aussi être appelés à célébrer des cultes dans des régions voisines. Ce sont les lignes directrices validées lors de la dernière session du Synode
L’Église protestante doit évoluer avec son temps. C’est l’un des points qui ressort du processus EREN2023, évoqué lors de la dernière session du Synode qui s’est tenue mercredi au Val-de-Ruz. Ce dossier prévoit l’analyse de différentes évolutions : donner la possibilité aux pasteurs de célébrer des cultes dans des paroisses voisines, ou encore réduire sensiblement le nombre de ces dernières. Le nouveau découpage paroissial sera connu en août 2025.
« Notre Église, comme le monde actuel, est appelée à se réorganiser. Elle est devenue plus petite, elle est différente que ce qu’elle a été historiquement, et cela touche aussi l’organisation de ses paroisses » indique Yves Bourquin, président du Conseil synodal. « Ce qui pourrait changer, c’est qu’avant, beaucoup de choses étaient vécues au sein de la paroisse, centre d’une communauté régionale. Désormais, certaines missions de l’Église seront traitées à un stade interparoissial. Par exemple, le catéchisme de l’adolescence. La célébration des funérailles ou des mariages. Ou alors des échanges entre les pasteurs célébrant des cultes ».
La dernière session du Synode s’est également penchée sur les finances de l’Église. L'année 2022 présente un résultat déficitaire de 591'000 francs. Le budget tablait sur un déficit de 1,2 million. Au vu de la santé financière, le Synode a décidé que les prochains engagements se feront sous la forme de contrats à durée déterminée. /comm-aju-sma