La Métropole horlogère a commandé une étude à l’UniNE pour interroger son personnel sur les conditions de travail. Les résultats sont presque similaires à ceux du chef-lieu. Si le genre, l’âge ou l’origine sont parfois sujets aux discriminations, l’orientation sexuelle des employés l’est beaucoup moins
Les employés de La Chaux-de-Fonds globalement satisfaits au sein de l’administration. Dans le sillage du Canton et de la Ville de Neuchâtel, la Métropole horlogère a mandaté l’Université de Neuchâtel pour mesurer la diversité et le bien-être de son personnel dans une étude. Alors que le taux de participation s’élève à 52%, les résultats sont très proches de ceux mesurés dans le chef-lieu. À savoir que si la plupart des employés apprécient leur environnement de travail, il existe toujours une marge de progression sur certains points. Notamment ceux de la discrimination ainsi que de la conciliation entre vie professionnelle et vie privée.
La cheffe du Service de la cohésion sociale, Sandrine Keriakos Bugada :
Améliorations possibles
L’enquête témoigne également d'une grande diversité des employés de la Ville, avec 34 origines différentes, mais avec certains bémols. « La sous-représentation de certaines communautés est considérée avec sérieux », peut-on notamment lire dans un communiqué publié mardi.
Les propositions, faites par le personnel, alimenteront les réflexions du groupe de travail chargé de proposer un plan d'action aux autorités dans le cadre de la politique d'intégration.
Anniversaire pour le service de l'intégration
Les résultats de cette étude coïncident avec le premier anniversaire du Service de l'intégration et de la cohésion sociale de La Chaux-de-Fonds. Un an après sa création, il tire un premier bilan positif et souhaite désormais créer une permanence sociale pour les réfugiés.
Le service de l'intégration propose actuellement l'exposition, « Migration: Voix de femmes », qui se tiendra du 4 au 25 février, au Grand Temple. L'exposition relate le parcours de dix femmes qui ont quitté leur pays pour fuir la pauvreté, les persécutions, la guerre, la violence. Le texte est de Nicole von Kaenel et les portraits de la photographe Sarah Carp. /ATS-jha