Elle n’est pas dans une tour d’ivoire et elle veut le démontrer : la ministre de justice et police s’est rendue lundi soir à Neuchâtel pour y rencontrer les membres du PLRN
C’est la plus neuchâteloise des membres du Conseil fédéral : Karin Keller-Sutter s’est rendue dans la capitale cantonale lundi soir. La Saint-Galloise a été nommée membre d’honneur de la section neuchâteloise du Parti libéral radical. Notamment puisque la ministre de justice et police a séjourné durant plus de trois ans à Neuchâtel lors de ses études, ville dont elle ne cesse de tresser des lauriers.
Lundi soir, Karin Keller-Sutter a rencontré une centaine de membres du parti. Elle a d’abord échangé avec Fabio Bongiovanni, président de la section, sur différents thèmes d’actualité. « Il me tient à cœur de pouvoir rencontrer la base, d’aller à la rencontre des gens » a-t-elle indiqué tout sourire. Avant de partager quelques anecdotes avec l’assemblée. « C’est à Neuchâtel que j’ai développé ma flamme libérale ». En tant qu’étudiante, « je devais assumer mes propres responsabilités », a-t-elle rappelé. Elle a néanmoins avoué avoir plus de souvenirs du bord du lac et de la Fête des vendanges que de certains cours qu’elle suivait à l’École supérieure de commerce.
Son agenda politique de l’automne semble moins tendu que d’ordinaire : Karin Keller-Sutter n’a pas d’objet à défendre en votation ni fin septembre, ni en novembre. Ce qui est plutôt rare : depuis 2019, elle a porté 10 objets. Et elle gagne : en trois ans, elle a remporté huit scrutins, ne perdant que sur l’initiative pour l’interdiction de se dissimuler le visage et sur l’e-ID. La recette de ce succès ? « Je me lève le matin pour aller travailler ». /aju