Comme d’autres multinationales, Philip Morris se désinvestit de Russie et prévoit, à terme, de quitter ce marché. Le cigarettier, notamment basé à Neuchâtel, a pris certaines mesures face à l’invasion des forces russes en Ukraine. Philip Morris indique avoir réduit ses activités de fabrication en Russie, où le cigarettier a également abandonné la vente de certaines marques. Les activités de marketing et les investissements prévus sur sol russe sont suspendus.
L’Iqos ne sera pas lancé en Russie
La multinationale renonce par exemple au lancement de l’Iqos dans le pays, mais surtout à la fabrication, sur place, de plus de 20 milliards de bâtons dédiés à ce produit à base de tabac chauffé et à l’investissement prévu de quelque 140 millions de francs.
Philip Morris compte 39 sites de production à travers le monde, selon son site Internet, dont certains sont situés en Russie et en Ukraine, plus précisément à Karkhiv. Philip Morris a déjà évacué plus de 800 personnes de la zone de conflit. La multinationale compte un millier d’employés en Ukraine.
Le cigarettier dit par ailleurs continuer de payer les salaires de ses 3'200 employés en Russie durant cette période de réduction de ses activités. L’objectif affiché est toutefois de quitter le marché russe, qui représente 6% du chiffre d’affaires de Philip Morris et 10% de ses volumes d’expédition. /comm-sbe