Ses communes ont renouvelé leur adhésion via la nouvelle Charte qui s’étalera de 2023 à 2032. Les Planchettes, dans le canton de Neuchâtel, ont décidé de se retirer alors que Muriaux et Soubey rejoignent l’association qui compte désormais seize membres
Le Parc du Doubs gagne une commune. Sur les quinze membres, une seule – celle des Planchettes dans le canton de Neuchâtel – a refusé de renouveler son adhésion. Soubey et Muriaux font leur entrée au sein de l’association, au contraire du Bémont qui a voté contre. Les autorités communales se sont prononcées ces dernières semaines. Cet engagement sera régi par une nouvelle Charte, qui courra de 2023 à 2032. Cette dernière s’inscrira dans la continuité, mais souhaite également renforcer l’action en faveur de l’agriculture et du tourisme, agir davantage dans la mobilité douce et intégrer les communes dans la gouvernance : « De manière globale, je crois que le processus a bien fonctionné. Les gens ont compris les enjeux sur lesquels ils votaient, tout comme les nouveaux objectifs. Le résultat est positif, le territoire du Parc s’agrandit quelque peu et il augmente aussi un peu en population. Nous pourrons à présent avoir des actions plus cohérentes sur l’ensemble de ce territoire » se réjouit Régis Borruat, le directeur du Parc du Doubs.
« Il est très important de consulter les communes et les partenaires pour définir de nouveaux objectifs », selon Régis Borruat
Parmi les critiques adressées au Parc naturel régional du Doubs, celle concernant le manque de projets emblématiques est revenue fréquemment ces dernières années : « Les objectifs majeurs ces prochaines années, ce sont l’ouverture de nouvelles portes d’entrée, soit des espaces d’accueil, d’informations et de sensibilisation. Nous avons ouvert le premier à St-Ursanne l’année passée. D’autres devraient voir le jour à La Chaux-de Fonds, aux Brenets et à la Gruère. Dans ce cadre, nous espérons ancrer un peu mieux le Parc dans le territoire pour avoir des lieux physiques d’accueil de la population et des visiteurs. C’est vrai que le Parc n’a pas de grands projets emblématiques, il mène beaucoup de projets de moyenne ampleur qui n’ont pas forcément d’impact très visible sur le paysage, mais nous avons une multitude d’actions dans toutes les communes qui permettent d’assurer notre mission de durabilité », poursuit Régis Borruat.
L’assemblée générale de l’association du Parc du Doubs est appelée à approuver les nouveaux documents début mars. Le dossier sera ensuite transmis par le Canton du Jura à l’Office fédéral de l’environnement qui doit se prononcer d'ici l'automne concernant le maintien du label de parc naturel. /emu