Cette pathologie gynécologique touche plus de 10% des femmes. Elle se caractérise notamment par d’intenses douleurs qui péjorent la qualité de vie
L’endométriose, un mal sous-estimé, incompris, mais pourtant très fréquent. Plus de 10% des femmes seraient concernées par cette affection gynécologique. La maladie trouve son origine dans l’endomètre, la muqueuse qui recouvre l’utérus, qui peut parfois se développer à l’extérieur de l’espace utérin et provoquer d’importantes douleurs. Dans certains cas, elle peut même déboucher sur de l’infertilité. L’endométriose n’a pas encore de remède, on ne peut que traiter les symptômes pour les soulager. Les causes sont également mal définies. Elles pourraient être multiples et notamment en lien avec des facteurs environnementaux tels que les perturbateurs endocriniens.
Selon Nathalie M., membre de S-Endo, diverses institutions sont désireuses de faire des recherches sur cette pathologie, mais les fonds manquent encore cruellement à l’appel :
La Neuveville accueillera les 3 et 4 septembre le premier festival Woman Fusion. L’événement a l’intention de parrainer à chaque nouvelle édition une association « œuvrant pour la femme, sa santé, son bien-être, son épanouissement, sa liberté, son statut ainsi que sa valeur au sein de la société ». Cette année, c’est l’association S-Endo qui est mise à l’honneur. Ce collectif a pour mission de donner plus de visibilité à l’endométriose et de sensibiliser le public sur la maladie. Le site internet offre notamment une multitude d’informations et de conseils aux femmes concernées et à leur entourage. /dsa