La faune des rivières gère plutôt bien les crues. Dans le Doubs, les problèmes peuvent survenir quand la situation revient à la normale et que le débit est réglé par le barrage du Châtelot
Trop d’eau, c’est moins dangereux que pas d’eau pour la faune piscicole. Ces derniers jours dans le Doubs, le débit est haut mais pas exceptionnel, assure Thierry Christen, le vice-président de la Fédération neuchâteloise des pêcheurs en rivière. Les poissons et autres habitants du cours d’eau sont donc pour le moment en sécurité. Mais ça pourrait changer avec la décrue, lorsque les barrages, et notamment celui du Châtelot, reprendront la main sur le débit. Les explications de Thierry Christen :
Lorsque les responsables du barrage du Châtelot décident de réduire drastiquement le débit de la rivière, les pêcheurs sont prévenus et ils se rendent sur place pour faire un rapport. « C’est ce qui va nous aider dans le futur pour trouver des solutions », assure Thierry Christen. L'une d'elles serait de réduire l'écoulement en douceur, comme le ferait la nature :
Du côté des stations d’épuration, il a aussi fallu gérer les fortes précipitations de ces dernières semaines. À La Chaux-de-Fonds, un responsable nous a expliqué que dès que le débit dépasse 600 litres par seconde, une partie de l’eau passe par une sorte de canal de déviation. Au plus fort des épisodes orageux des mois de juin et juillet, le débit a atteint 27 mètres cubes, soit 27'000 litres par seconde. On retrouve Thierry Christen :
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