L’UNIP en première ligne

L’Unité neuchâteloise d’intervention psychosociale intervient sur le terrain après des événements ...
L’UNIP en première ligne

L’Unité neuchâteloise d’intervention psychosociale intervient sur le terrain après des événements traumatisants. Elle est appelée par la police en cas d’accidents graves ou de suicides. L'UNIP s'est déplacée jeudi passé lorsqu'un homme s'est immolé par le feu à Neuchâtel

Les premières heures sont décisives dans la prise en charge des victimes. (Image d'illustration libre de droit). Les premières heures sont décisives dans la prise en charge des victimes. (Image d'illustration libre de droit).

Les premières heures sont essentielles après des événements traumatisants. Dans le canton de Neuchâtel, la première aide vient de l’UNIP (Unité neuchâteloise d’intervention psychosociale). Elle s’est déplacée jeudi dernier à la suite de l’immolation par le feu d’un homme dans une station-service de Neuchâtel. Quatre intervenants se sont rendus sur les lieux pour apporter leur soutien aux témoins de ce tragique fait divers. La décision d’engager la cellule est prise, en général, par les policiers qui sont sur place.


Une aide immédiate et ponctuelle

L’UNIP est formée à intervenir dans des situations où peu de personnes sont exposées à la situation traumatisante, comme des suicides, des accidents graves, des séquestrations ou des prises d’otages, mais aussi à plus large échelle comme lors de déraillements de train ou encore d'actes terroristes. Cette aide est immédiate et limitée dans le temps, en principe dans les douze heures suivant les faits. Dans ce genre de cas, la rapidité d’intervention est importante.

Stéphane Saillant, médecin-chef de psychiatrie générale et de liaison au CNP, le centre neuchâtelois de psychiatrie, et responsable de la coordination de l’UNIP :

L’UNIP est pilotée par le SSCM (Service de la sécurité civile et militaire) et le CUP (Centre d’urgences psychiatriques). Cette cellule psychologique est formée d’une vingtaine de bénévoles issus essentiellement de la société civile et qui sont formés à cette tâche d’accompagnement. Les intervenants ne sont donc pas des professionnels de la psychiatrie. Il ne prodigue pas de soin, mais une aide. Stéphane Saillant :

Les bénévoles de l’UNIP interviennent à chaud. Les victimes ne sont pas amenées à les revoir. Stéphane Saillant :

L’UNIP intervient en moyenne quarante à cinquante fois par année. Les faits peuvent concerner une ou plusieurs personnes. /sma


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