L’entreprise américaine n’a pas donné suite à la proposition de l’Etat, sur demande du syndicat Unia, de se mettre à une table pour discuter de la délocalisation de quatre filiales du groupe
C’est non ! Johnson & Johnson a refusé de se mettre autour d’une table avec le Conseil d’Etat neuchâtelois et le syndicat, selon Unia. La proposition avait été faite par le gouvernement sur demande du syndicat. Quant à la procédure de consultation, elle a pris fin ce jeudi 18 février. À ce stade, Unia n’a pas reçu de mandat de la part des employés pour les représenter. Le syndicat reste à disposition des travailleurs s’ils le veulent. Pour l’instant ils sont dans l’attente de voir à quoi vont ressembler les packages de départ proposés par Johnson & Johnson.
Le syndicat reste sur sa position que Johnson & Johnson n’a pas respecté la procédure, car il n’y a pas eu de véritable consultation. Quant à l’obligation de mettre sur pied un plan social, les deux parties restent également sur leur position. C’est oui pour Unia, non pour la multinationale. /sma