Le référendum « Non aux suppressions irréfléchies des places de parc » a été déposé ce mercredi à la chancellerie de la Ville de Neuchâtel avec 4'200 signatures
Le référendum sur la suppression de places de parc a abouti ce mercredi. Il a été déposé mercredi à 11h à la chancellerie de la Ville de Neuchâtel. Environ 4’200 signatures ont été recueillies avant la fin du délai référendaire, alors qu'il en fallait 2’500.
Le comité référendaire s’oppose au réaménagement du Clos-de-Serrières, pour le montant, qu'il juge élevé, de 3,53 millions de francs, adopté par le Conseil général de Neuchâtel le 14 septembre. Ce projet engendre « la suppression de la grosse majorité des places de parc existant le long de la rue en question, cela sans consultation adéquate de la population et des organisations concernées », peut-on lire dans le communiqué.
Le comité référendaire est composé du PDC de la ville de Neuchâtel, du commerce indépendant de détail-CID Neuchâtel, ainsi que de la section neuchâteloise du TCS. Il explique « ne critiquer nullement les réaménagements intelligents de quartiers », mais souligne que celui de Serrières est un projet-pilote, qui annonce d’autres suppressions de places de stationnement dans d’autres quartiers.
Au-delà de ces projets, le comité référendaire a voulu alerter les habitants du chef-lieu sur la volonté encore plus large des autorités communales « de s’en prendre aux places de parc de manière inconsidérée. La récolte des signatures a permis de mesurer l’intensité des oppositions populaires », a-t-il ajouté.
Table ronde demandée
Dans ce contexte, le comité référendaire vient d’écrire au Conseil communal de Neuchâtel pour lui demander l’instauration rapide d’une table ronde portant sur l’ensemble de ces questions, en y invitant les représentants de chacune des trois organisations constituant le comité.
Les référendaires prient l’exécutif de ne pas organiser le vote populaire avant l'issue de ces discussions car, en cas de succès de cette table ronde, le Conseil communal et le comité référendaire constateront que le référendum est devenu sans objet. /ATS-gtr