TransN a fait le choix de supprimer les postes de contrôleurs dans les trains pour faire appel à une entreprise de sécurité privée. Pour le POP du Val-de-Travers, cette décision est incompréhensible. La pétition qu’il a lancée début février a recueilli plus de 1'000 signatures. Elle sera adressée ces prochains jours à la direction des Transports publics neuchâtelois, au Conseil d’État et au Conseil communal de Val-de-Travers.
Deux contrôleurs étaient principalement actifs dans le Val-de-Travers. Le POP souligne qu’ils étaient connus des voyageurs et respectés, qu’ils assuraient un lien essentiel, qu’ils rendaient des services et qu’ils veillaient à une certaine discipline. Depuis leur départ, TransN a écrit à l’école pour se plaindre du comportement de certains élèves sur le quai de la gare, preuve, selon le POP, que la situation s’est dégradée et que les contrôleurs étaient utiles.
Du côté de TransN, on précise que c’est le mode de contrôle qui change, mais qu’il n’y a pas de suppression. Il s’agit d’étendre à tout le réseau ce qui se fait sur les autres lignes du canton : des contrôles sporadiques réalisés par une entreprise partenaire. TransN affirme se calquer sur les mêmes règles que le reste de la Suisse et assure qu’il n’y aura pas moins de service à la clientèle. /msa