Le Conseil d’Etat a présenté jeudi sa feuille de route pour introduire le salaire minimum. Une application rapide, qui réjouit les syndicats. Du côté des associations patronales, on redoutent les effets pervers de la loi
Le Conseil d’Etat a précisé jeudi son règlement pour mettre en place le salaire minimum dans le canton de Neuchâtel.
19,70 Fr pour 42 heures de travail par semaine. Un montant que les employés peuvent exiger de manière rétroactive pour le mois d’août.
Cette mise en application immédiate est une victoire pour les syndicats qui applaudissent la nouvelle. Pour UNIA, il s'agit toutefois de rester attentif. L'association de défense des employés a annoncé mettre en place des permanences pour que les salariés puissent faire vérifier la conformité de leur salaire avec la nouvelle loi. Celles-ci auront lieu chaque semaine dès le 25 septembre, de 15 à 18h, le lundi à Neuchâtel et le jeudi à la Chaux-de-Fonds.
Catherine Laubscher est secrétaire régionale d’UNIA :
Du côté des associations patronales, il n’est plus question de remettre la loi en question. Mais on craint que le cas neuchâtelois ne remette en question les partenariats sociaux./ vja