Pas de sang neuf pour la race Franches-Montagnes

Les délégués de la Fédération suisse du Franches-Montagnes (FSFM) étaient réunis en assemblée ...
Pas de sang neuf pour la race Franches-Montagnes

Les délégués de la FSFM étaient réunis en assemblée vendredi après-midi Les délégués de la FSFM étaient réunis en assemblée vendredi après-midi.

Les délégués de la Fédération suisse du Franches-Montagnes (FSFM) étaient réunis en assemblée vendredi après-midi à Riedholz dans le canton de Soleure. Des points importants pour la sélection des futurs étalons ont été acceptés. Les délégués ont donné leur aval à la nouvelle manière d’apprécier le caractère des chevaux lors des tests en terrain, un système qui remplace le test de comportement. Ils ont aussi donné leur feu vert à la nouvelle réglementation sur les taches blanches qui consiste à recourir aux valeurs d’élevage uniquement lors de contestation.

Projet d’apport de sang neuf reporté

Les délégués devaient également se prononcer sur un projet important, le principe d’un apport de sang nouveau dans la race Franches-Montagnes. Selon Bernard Beuret, le président de la FSFM, aujourd’hui certains éleveurs prônent une race la plus pure possible alors que d’autres souhaiteraient des mélanges avec des demi-sang. Ce type d’accouplement a d’ailleurs déjà été réalisé en dehors du cadre réglementaire.

Le projet du comité consistait à choisir une quarantaine de juments Franches-Montagnes et quelques étalons demi-sang qui auraient les qualités en vue d’améliorer la morphologie de la race jurassienne sans détériorer ses atouts, notamment son caractère. C’est la 2e génération issue de ce croisement qui aurait pu, si la qualité était au rendez-vous, donner naissance à une nouvelle lignée d’étalons. Pour les dirigeants de la FSFM, il s’agissait d’un projet de recherche, d’une solution pour pérenniser la race. Mais pour certains éleveurs, c’était tout le contraire, cela risquait de mettre en péril le Franches-Montagnes.

Au final, ce sont les dirigeants de la fédération eux-mêmes qui ont proposé de repousser ce point de l’ordre du jour. En effet, le comité a reçu tout récemment un courrier de l’Office fédéral de l’Agriculture qui explique que ni le Haras national d’Avenches, ni la Confédération n’allaient soutenir ce projet financièrement ou logistiquement. Et pour Bernard Beuret, sans ce soutien des pouvoirs publics, le projet n’est pas possible. « Mais cela ne nous empêche pas de réfléchir », a ajouté le président de la FSFM en expliquant que l’idée d’apport de sang neuf allait être remise sur la table lorsqu’elle serait redéfinie.

Des informations sur la pétition Franchi

Lors des divers, Thérèse Franchi a pris la parole pour donner des informations au sujet de sa pétition qui demande de réformer le système de sélection des étalons. Elle a expliqué avoir recueilli 305 signatures, dont celles de 42 étalonniers. Elle a également demandé au comité de la FSFM d’étudier rapidement ses propositions. Bernard Beuret, le président de la FSFM, a rappelé qu’un groupe de travail se penche actuellement sur ces questions. Ce dernier devrait rendre son rapport à la fin du mois de novembre. /sbo


Actualisé le

Actualités suivantes

Articles les plus lus