Sofia Uvarova, le grand espoir du badminton neuchâtelois

La Marinoise de 15 ans est entraînée par ses parents, tous deux d’anciens champions. Chez eux ...
Sofia Uvarova, le grand espoir du badminton neuchâtelois

La Marinoise de 15 ans est entraînée par ses parents, tous deux d’anciens champions. Chez eux, le badminton ne s’arrête pas à la salle de sport. Ni même au jardin familial…

Sofia Uvarova est promise à un brillant avenir dans le badminton. (photo: Pavel Uvarov). Sofia Uvarova est promise à un brillant avenir dans le badminton. (photo: Pavel Uvarov).

Le badminton neuchâtelois tient peut-être la successeure de Sabrina Jaquet. La Marinoise Sofia Uvarova figure au huitième rang de la hiérarchie européenne des moins de 17 ans. La joueuse de 15 ans a de qui tenir : elle est la fille de Pavel Uvarov, qui avait participé aux Jeux olympiques d’Atlanta en 1996. Lui et son épouse Maria étaient aussi devenus champions de Suisse interclubs avec le BC La Chaux-de-Fonds après avoir été membres de l’équipe nationale russe.

Les parents Uvarov sont tous deux entraîneurs aujourd’hui. Pas étonnant que Sofia ait su, de l’aveu même de son papa, « jouer au badminton avant de savoir marcher ». Si elle n’a pas vraiment eu le choix, Sofia rassure : elle est « heureuse de faire ce sport ». La lycéenne (au Denis-de-Rougement à Neuchâtel) s’entraîne 14 heures par semaine sur le court et suit une filière sport-études. 

Sofia Uvarova : « L'été, on travaille la technique dans le jardin (familial). »

L’atout majeur de Sophia Uvarova, d’après sa coach de maman : « sa vitesse ». Quand la joueuse de 15 ans a affronté la neuvième mondiale (des moins de 19 ans), « elle bougeait à la même vitesse » que son adversaire.

Maria Uvarova : « (Sofia) a une technique très propre et stable. »

La jeune championne devra attendre deux ans – question d’âge – pour espérer participer à ses premiers championnats du monde, chez les moins de 19 ans. Ses parents planifient sa carrière sur le long terme. Avec leur précieux bagage d’anciens joueurs professionnels. Maria Uvarova, la maman de Sofia, estime que sa fille a davantage de cartes en main aujourd’hui en Suisse qu’elle-même en avait à l’époque en Russie, même s’il est « difficile de concilier badminton et école ». /vco

Maria Uvarova : « En Russie, les joueurs ne vont pas à l'école. »


 

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