Un titre mondial qui doit servir de vitrine

Elles ne sont pas encore redescendues de leur nuage. Mais c’est bien de l’or qui est suspendu autour de leur cou. Les Chaux-de-fonnières Nastasia Citivillo et Nanguita Sieber sont devenues championnes du monde de tchoukball avec la Suisse, samedi à Prague en Tchéquie. C’est une première dans l’histoire du tchoukball féminin helvétique. Cette compétition avait toujours été remportée par Taïwan, depuis qu’elle existe officiellement, en 1984. Les Suissesses imitent leurs homologues masculins 19 ans après leur seul et unique sacre. Elles n’ont pas manqué de manifester leur joie à l’issue d’une finale gagnée 42-36 face aux Italiennes, comme si le temps s’était arrêté sur ce moment inoubliable : « C’est le fruit, une récompense, du travail accompli ses dernières années. On l’espérait, mais on ne s’y attendait. Gagner la finale pour nous, c’est quelque chose d’incroyable », s’enthousiasme Nanguita Sieber.

En finale, les Suissesses ont disposé de l’Italie 42-36. Des Italiennes qui avaient fait le travail au tour précédent en se débarrassant de l’invincible équipe de Taïwan.

Mais Nanguita Sieber espère que cette consécration servira de vitrine au tchoukball, en Suisse : « On espère que des gens vont s’y intéresser de plus près. C’est un sport incroyable, très différent de celui que l’on pratique à l’école ».

L’équipe de Suisse masculine, elle, s’est contentée de la médaille en chocolat, battue en demi-finale par Taïwan, avant de butter sur Singapour, 67-57, dans la petite finale pour la troisième place. Le Chaux-de-Fonnier Gaël Sieber était l’entraîneur-joueur de cette formation qui comprenait dans ses rangs pas moins de cinq autres Neuchâtelois :

Justin Chanel et Guillaume Cuche (TBC La Chaux-de-Fonds) ainsi que Matthieu Helfer, Joaquim Mariné Pinero et Hugo Arbez (tous du TBC Val-de-Ruz). /mne