« Je m’entraîne avec » Gaël Hody

Le Jurassien d'adoption est devenu le mois dernier à Rome vice-champion d'Europe de jiu-jitsu ...
« Je m’entraîne avec » Gaël Hody

Le Jurassien d'adoption est devenu le mois dernier à Rome vice-champion d'Europe de jiu-jitsu brésilien. Il nous a reçu à Bienne au sein de l’académie « Icon Combatsports »

Gaël Hody, à gauche, ici aux prises avec l'ancien champion de Suisse élite de judo Valentin Rota. Gaël Hody, à gauche, ici aux prises avec l'ancien champion de Suisse élite de judo Valentin Rota.

Sport plutôt méconnu du grand public, le jiu-jitsu brésilien s’inscrit dans la longue lignée des arts martiaux. Il a été importé au début du XXe siècle au Brésil par un maître japonais, ce qui en fait une discipline récente et atypique au vu de ses inspirations diverses. Le but, immobiliser son partenaire et finir par le soumettre, sans porter le moindre coup. Un art dans lequel excelle le Jurassien d'adoption Gaël Hody, devenu le mois dernier à Rome vice-champion d'Europe en catégorie poids moyen ceinture marron. Ce médecin de profession, originaire de Marseille, s'entraîne à Bienne au sein de l'académie "Icon Combatsports". C’est là que Jérémie Pignard est allé le rencontrer pour participer à son entraînement. Pour des raisons techniques, notre reporter n'a pas pu enregistrer ses propres combats, difficile en effet de faire tenir un micro sur un kimono quand on se fait malmener ! Ce qui ne l’a pas empêché de découvrir ce sport aux côtés du champion jurassien.

Je m'entraîne avec Gaël Hody

Très technique, le jiu-jitsu s’apparente aussi tactiquement à un « jeu d’échec » comme aiment le dire ses adeptes. « On essaye de trouver un point de déséquilibre que l’on va essayer de trouver avec la force ou le poids du partenaire. C’est un gros travail de prises, d’amener le partenaire à faire un choix que l’on essaye en réalité de lui dicter, jusqu’à la finalisation », explique Gaël Hody. Intense dans l’effort, la discipline reste non violente, ce qui n’a pas empêché Stéphane, valeureux combattant, de finir un court instant, et sans dommages, dans les bras de Morphée après un étranglement. Auparavant, notre vice-champion d’Europe jurassien, et champion du monde 2018, était un joueur de rugby de bon niveau dans le sud de la France. Gaël Hody revient justement sur sa découverte du jiu-jitsu brésilien, sa philosophie et le lien avec sa profession de médecin.

« Ça apprend à laisser son ego de côté quand on débute »

Grâce à sa performance aux derniers championnats d'Europe, le Jurassien est directement qualifié pour les prochains championnats du monde de ju-jitsu brésilien. Il espère par ailleurs pouvoir développer prochainement cette discipline dans le canton du Jura. /jpi


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