Les joueurs des Val-de-Ruz flyers ont, eux aussi, le cœur gros. Ils devaient prendre part à la fin du mois en Pologne à la Ligue des champions de tchoukball. L’événement a été annulé en raison de l’épidémie liée au coronavirus.
Le tchoukball est un sport qui s’inspire du handball. On marque des points en faisant rebondir un ballon dans un cadre de "mini trampoline" disposé à chaque extrémité du terrain, de telle sorte que l'adversaire ne puisse pas rattraper le ballon par la suite. A la différence du handball en revanche, les contacts sont totalement interdits. Dans le cadre de notre rubrique hebdomadaire, "Je m’entraîne avec", Marcel Neuenschwander s’est rendu à Cernier pour suivre justement une séance d’entrainement des Val-de-Ruz Flyers. Son reportage
Le tchoukball est un sport qui est né à l’initiative d’un médecin genevois, le docteur Hermann Brandt et d’un professeur d’éducation physique neuchâtelois, Michel Favre.
Le tchoukball est surtout implanté dans ses deux berceaux d’origine, les cantons de Neuchâtel et de Genève. Sur l’ensemble du pays, Swiss Tchoukball - l'association faîtière - recense 21 clubs, dont trois en Suisse alémanique, un dans le Jura et quatre sur Neuchâtel.
Ce sport peine tout de même à élargir son audience. Son développement est peut-être justement freiné par les valeurs que ses fondateurs mettent en avant : un sport sans contact, sans obstruction et sans agressivité.
Michel Favre, co-fondateur du tchoukball donc, évoque cet aspect très important à ses yeux. Il en explique la raison principale...
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