Le vignoble neuchâtelois a résisté à la pluie de juillet

« Si juillet est beau, prépare les tonneaux. » A priori, il est difficile pour les vignerons ...
Le vignoble neuchâtelois a résisté à la pluie de juillet

Vignes, vignoble, août 2014 Certains grains commencent à se colorer.

« Si juillet est beau, prépare les tonneaux. » A priori, il est difficile pour les vignerons neuchâtelois d’appliquer ce dicton après le mois pluvieux qu’a connu la région. Pourtant, le vignoble est en bon état général, à l’exception de quelques foyers de maladie, selon la station viticole basée à Auvernier.

Grâce au printemps ensoleillé, les vignes bénéficient d’un certain capital d’avance, ce qui permet aujourd’hui de présager d’une belle récolte. Les vendanges pourraient se faire fin septembre. Cependant, tout dépend encore de la météo de ces prochaines semaines.

 

Présence de mildiou et d’oïdium

Les précipitations de juillet ont tout de même entraîné l’apparition de maladies, comme le mildiou et l’oïdium, dans les vignes qui sont moins bien ventilées et où l’humidité persiste. Certains vignerons ont été pris de court par les fortes pluies et n’ont pas pu appliquer les traitements nécessaires pour éviter l’arrivée des maladies. Le pic de propagation du mildiou devrait d’ailleurs être atteint ce jeudi dans le vignoble neuchâtelois, selon les prévisions de la station viticole.

Les cultures biologiques et biodynamiques sont tout particulièrement concernées, puisqu’elles ne disposent pas de traitements pour éradiquer le fléau une fois qu’il est installé. Certains réussissent toutefois à contenir la propagation des maladies. A titre d’exemple, Jean-Denis Perrochet, vigneron à Auvernier, utilise du petit lait et de l’écorce d’orange pour contrer l’oïdium.

 

Développer un cépage résistant

Depuis trois ans, la station viticole d’Auvernier s’est, quant à elle, lancée dans la culture d’une espèce qui résiste aux maladies : le Divico, qui a été développé au centre de compétence de la Confédération pour la recherche agricole Agroscope, à Changins (VD). Selon les premiers essais, ce cépage résiste au mildiou, à l’oïdium et au botrytis, sans aucun traitement. A la vinification, le Divico a toutefois un goût particulier, avec un fruité épicé, qui peut ne pas séduire tous les palais. /sbe-nje


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