Le Festival international du film fantastique de Neuchâtel s’est achevé samedi soir sur un nouveau record d’affluence : près de 33'000 billets de cinéma ont été vendus, selon les organisateurs. C’est 2'000 de plus que l’an dernier. « Avec le temps difficile qu’on a eu et la concurrence de la Coupe du monde, c’est un bon chiffre », commente Anaïs Emery, directrice artistique du NIFFF.
Les bars ont souffert, mais...
La météo, souvent humide et froide, n’a en effet pas permis aux bars installés au Jardin Anglais de se remplir tous les soirs. « On a souffert », concède Anaïs Emery. « Le NIFF compte beaucoup sur les rentrées des bars pour maintenir des prix d’entrées au cinéma relativement bas. C’est notre philosophie. Pour le moment, je ne peux pas avancer de chiffres pour les bars. Mais on sait que la météo est aléatoire et on travaille avec cette donnée. Je ne suis pas inquiète », déclare-t-elle.
Narcisse pour un nouveau genre
Le jury du festival a décerné le Narcisse du meilleur film à Housebound, du Néo-Zélandais Gerard Johnstone. Un choix indiscutable, selon Anaïs Emery : « C’est une comédie qui prend le genre horrifique à rebours. Le jury a apprécié le fait que le spectateur est constamment en état de surprise. Il reste en alerte. C’est un cinéma d’innovation ».
Public éclectique
La directrice du festival ne lâche bien évidemment pas un mot sur l’édition anniversaire de l’année prochaine, 15e NIFFF. On sait tout de même que le pari d’attirer un nouveau public a réussi. « Notre immersion a été un grand succès. On est allé à la rencontre des Neuchâtelois en ville, en rompant leur cadre. On a ratissé large et notre public a été diversifié », sourit-elle. /abo