L’affaire Rudakov-Danese n’est toujours pas réglée. Le Tribunal de La Chaux-de-Fonds aura besoin d’une 3e audience pour rendre son verdict à l’encontre des deux ex-dirigeants de Neuchâtel. Andrei Rudakov et Olga Danese sont prévenus de faux témoignages dans le cadre de la faillite du club, sous l’ère Chagaev.
L’audition de deux témoins, vendredi, n’a pas permis de faire la lumière sur les modalités du contrat du directeur technique de l’époque, Christophe Moulin.
Les deux témoins ne sont d’accord que sur un seul point : il régnait un désordre total au sein de l’administration de Neuchâtel Xamax en juin 2011, à l’époque de la signature du fameux contrat.
Une ex-secrétaire prétend avoir assisté au début de la discussion lors de la signature du contrat et de l’avoir lu le lendemain, alors qu’il traînait sur le bureau d’Andrei Rudakov.
Complément de preuves
La première partie de ce témoignage est contredite par le second témoin, un ex-employé du club également. Il affirme qu’Olga Danese et Christophe Moulin étaient seuls dans une pièce à attendre Andrei Rudakov. La secrétaire, selon lui, était déjà partie.
Qui ment, qui dit la vérité ? Dans cette affaire, une chatte y perdrait ses petits. Le juge Christian Hänni n’y voit sans doute pas beaucoup plus clair. Il a donc accepté les compléments de preuves demandés par Andrei Rudakov, qui nie avoir chargé la secrétaire de relever ses e-mails comme elle le prétend.
Selon le Russe, l’adresse électronique de Neuchâtel Xamax à son nom n’était même pas encore créée au moment des faits…/fpa