Le président de Saint-Blaise se défend

Le président de la commune de Saint-Blaise prend acte avec regret de la démission du conseiller ...
Le président de Saint-Blaise se défend

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Le président de la commune de Saint-Blaise prend acte avec regret de la démission du conseiller communal de l’Entente Lorenzo Zago, effective depuis lundi.

Le conseiller communal Lorenzo Zago a jeté l’éponge pour des raisons de mésentente.
La goutte qui a fait déborder le vase a été l’adjudication d’un contrat à une entreprise électrique sans son consentement, alors qu’il est en charge du dicastère des Services industriels. Cette décision m'a discrédité de mon rôle de responsable, nous raconte le désormais ex-conseiller communal.

Le président de Saint-Blaise se défend. Claude Guinand indique que l’exécutif a attribué le travail à une entreprise moins chère et habituée à travailler avec la commune. Il fallait changer huit poteaux. Or, les deux offres n’étaient pas comparables.

L’une prévoyait de n'en changer que cinq.  Elle ne comprenait pas non plus l’élagage des arbres. Forcément, elle était moins chère. Mais au final, en ajoutant tous les paramètres, on arrivait au même montant, explique Claude Guinand. Nous avons privilégié notre concessionnaire habituel, c’est tout. Il connaît notre réseau, il y avait urgence et le contact entre Lorenzo Zago et notre concessionnaire était rompu depuis longtemps.

Quant au contrat qui a été signé par le président de commune et non par le chef du dicastère, Claude Guinand rétorque qu’en son absence, la lettre a été signée devant tous les autres membres présents. Il y a donc unanimité.


Collégialité rompue

Le malaise qui entoure Lorenzo Zago est plus profond. Si sa gestion des dossiers n’est pas remise en question, sa personnalité semble poser plus de problèmes. Il n’a jamais accepté la collégialité, nous dit le président de commune. En arrivant au sein de l’exécutif, il a d’ailleurs déclaré que "la collégialité n’existe pas". Comment voulez-vous travailler ainsi ?

Pas aussi catégorique, le président de groupe de l’Entente est plus modéré dans ses propos. Lorenzo Zago a une connaissance impeccable de ses dossiers, mais c’est vrai que c’est un politicien un peu particulier, il est différent, concède Alain Marti. Néanmoins, nous le soutenons.

De son côté, Lorenzo Zago explique s'être retrouvé à plusieurs reprises seul au sein de l'exécutif. Combattant une sorte de mise sous tutelle, il a par la force des choses combattu également la collégialité. On ne devient pas un membre des autres partis en entrant dans un exécutif, on reste soi-même, résume-t-il.

L’Entente présentera deux candidats très différents en vue de l’élection complémentaire du mois de mai. Alain Marti sera-t-il parmi ceux-ci ? Pourquoi pas, sourit-il au téléphone.

 

Pour lui, l’épisode Lorenzo Zago est bouclé. /abo


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