Le Canton de Neuchâtel dépoussière son plan d'organisation de gestion de crise et de catastrophe (ORCCAN).
ORCCAN permet au Conseil d’Etat neuchâtelois de mobiliser rapidement une cellule de crise en cas de mise en danger de la population.
L’ancienne organisation, qui a été lancée en 1998, est en vigueur depuis 2004. Elle comprenait deux volets : un bureau permanent et un état-major de crise. La nouvelle mouture a été simplifiée. Elle est constituée d’un état-major réduit composé de neuf personnes, parmi lesquels le médecin cantonal ou le commandant du SIS. Des spécialistes font aussi partie du plan ORCCAN. Il couvre des domaines d’activités comme les dangers naturels, la santé publique ou encore la radioactivité.
ORCCAN n’est déclenché que dans des cas où les moyens dont dispose le canton ne sont plus suffisants pour assurer la sécurité des citoyens. Par exemple, si les pompiers du territoire neuchâtelois ne peuvent pas venir à bout d’un gigantesque incendie et qu’il faut des forces supplémentaires pour l’éteindre. La question s’est posée lors de l’incendie de Frigemo en mai 2009 à Cressier. ORCCAN n’a finalement pas été activé.
Le plan peut aussi être déclenché pour prévenir certains événements. Il a été mis sur pied lors de la grippe aviaire pour coordonner les directives de la Confédération et celle du canton. /sma