Romands et Tessinois sont sous-représentés au sein de l’administration publique. Des politiques se mettent en place pour y remédier, mais il reste du pain sur la planche. C'est ce que la déléguée fédérale au plurilinguisme, Nicoletta Mariolini, a relevé samedi matin au Château de Neuchâtel. Elle était l'invitée des 9e Rencontres de Neuchâtel, un rendez-vous annuel qui rassemble les acteurs de la défense du français en Suisse, dont des journalistes et des politiciens.
En poste depuis l'été dernier, cette fonctionnaire d’origine tessinoise juge la situation préoccupante, même si depuis 2008, on assiste à une amélioration de la tendance. Nicoletta Mariolini précise encore que certains offices fédéraux comptent 10% de francophones, alors qu'ils devraient être au minimum 21,5%.
Les discussions ont aussi porté sur la place de l'enseignement du français en Suisse alémanique, à l'heure où plusieurs cantons d'outre-sarine exigent sa suppression du programme de l'école obligatoire au profit de l'anglais. /sco