Les négociations restent bloquées au sujet du financement de la retraite des policiers et des pompiers. La Police neuchâteloise et les syndicats ont rencontré le conseiller d'Etat Alain Ribaux lundi matin, sans qu'une solution ne soit trouvée.
Les agents de police ainsi que les pompiers ont décidé de continuer le mouvement de grève qui a débuté le 1er novembre. Les amendes pour petits excès de vitesse ne sont plus encaissées et certaines prestations comme le transport ambulancier ne sont plus facturées, ce qui ferait perdre environ 40'000 francs par jour à l'Etat de Neuchâtel selon une estimation des syndicats.
Dans le cadre de l'assainissement de la caisse de pension de la fonction publique, prévoyance.ne, le Conseil d'Etat souhaite faire passer l'âge de la retraite des policiers et pompiers de 60 à 62 ans. Ceux qui voudraient cesser leur activité plus tôt devraient prendre en charge l'entier du supplément de cotisation, ce que les employés refusent.
Les policiers et pompiers demandent une participation financière de leur employeur, des plans d'aménagement de fin de carrière ou une juste reconnaissance des heures supplémentaires. /mvr