L'avenir de la place d'armes de Colombier préoccupe le Conseil d'Etat neuchâtelois. Mercredi, il a répondu à une question d'un député qui s'interrogeait quant à la présence de l'armée sur sol neuchâtelois.
Le chef du Département de la justice, de la sécurité et de la culture Alain Ribaux a reconnu qu'avec la diminution du nombre de recrues, certaines places d'armes suisses vont fermer. Le gouvernement a multiplié les contacts avec le Département fédéral de la défense et avec André Blattmann, le chef de l'armée, afin de garantir le maintien de la place d'armes de Colombier. Aux yeux d'Alain Ribaux, l'armée véhicule tradition, emplois et retombées financières dans la région.
Le conseiller fédéral en charge de l'armée Ueli Maurer doit présenter la liste des places d'armes menacées le 25 novembre.
Au mois d'août, le Conseil d'Etat avait appelé la population neuchâteloise à refuser l'initiative pour l'abolition du service militaire obligatoire – refusée dans les urnes le 22 septembre. Le gouvernement estimait qu'un oui aurait mis en péril la place d'armes de Colombier. /aju