Dernière ligne droite pour l’élection du Conseil d’Etat.
Dimanche, le canton de Neuchâtel aura un nouveau gouvernement. Le peuple va-t-il valider les résultats du premier tour et faire basculer le Conseil d’Etat à gauche? C’est le grand enjeu de cette élection mais aussi la grande inconnue.
Il ne fait aucun doute que les socialistes Laurent Kurth et Jean-Nath Karakash s’installeront chacun dans un fauteuil de ministre. Même chose pour l’UDC Yvan Perrin et le libéral-radical Alain Ribaux. Le démocrate-chrétien Vincent Martinez, avec sa 14e place au premier tour ne devrait pas faire le poids, même s’il a mené une excellente campagne. Le cinquième siège va se jouer entre la socialiste Monika Maire-Hefti, seule femme en lice, et le Conseiller d’Etat sortant PLR Thierry Grosjean.
Les électeurs libéraux-radicaux pourraient se mobiliser en force pour conserver un deuxième siège et garder la majorité de droite au Conseil d’Etat. Mais Monika Maire-Hefti a un atout de plus. Elle pourrait récolter non seulement les voix de la gauche mais aussi celles des femmes.
Il faut aussi tenir compte du basculement de la majorité de gauche à la majorité de droite au Parlement. Il pourrait avoir une incidence sur les résultats du second tour. La législature précédente a été marquée par le fait que Parlement et Gouvernement n’étaient pas du même bord. Le peuple voudra peut-être harmoniser les choses et élire un gouvernement de droite.
L’élection se joue au système majoritaire relatif.
Le taux de participation pour ce deuxième affichait vendredi à midi 31,54%. /sma