Le milieu de la prostitution fait partie des secteurs pris en compte par la Fondation pour la coordination de l'action sociale.
Même si les cas restent rares, le canton de Neuchâtel n’est pas épargné par la traite d'êtres humains.
La Fondation pour la coordination de l’action sociale (FAS) a pour mission de mettre en place un système de détection des victimes de la traite d’ici la fin de l’année. De son côté, la coordinatrice latine en matière de traite des êtres humains, dont la fonction est rattachée à la FAS, est appelée à développer les outils nécessaires aux intervenants de terrain pour tous les cantons.
Récemment, la FAS a organisé le rapatriement d’une prostituée et se penche actuellement sur un nouveau cas. Le canton de Neuchâtel n’a en revanche pas connaissance de personnes victimes de travail forcé et de trafic d’organes, deux autres domaines pris en compte.
L’objectif de la FAS est aussi d’offrir un accompagnement aux victimes, souvent issues de l'immigration, que ce soit pour déposer plainte ou pour leur fournir une aide au retour.
Pour cela, la fondation prend exemple sur la Suisse allemande, déjà bien expérimentée en la matière avec son centre zurichois Fiz Makasi. La FAS travaille à la mise en collaboration des services qui pourraient rencontrer d’éventuelles victimes. La police judiciaire, le Service de l’emploi, de l'action sociale, des migrations, de protection de l'adulte et de la jeunesse, ainsi que de la cohésion multiculturelle sont notamment partenaires. /sbe
