Cohabitation compliquée à La Robella

La coopérative du TBRC, la commune de Val-de-Travers et le couple qui exploite le domaine agricole ...
Cohabitation compliquée à La Robella

La Robella en hiver La Robella en hiver.

Ce n’est pas toujours simple de faire cohabiter des activités touristiques et des activités agricoles. Le site de Buttes-La Robella, où plusieurs acteurs se côtoient, en est l’exemple.

La coopérative du TBRC (Télésiège Buttes-La Robella et téléskis Chasseron Nord) est propriétaire des remontées mécaniques et exploite le domaine. La commune de Val-de-Travers est propriétaire du terrain et de l’Auberge de La Robella qui se trouve en haut du télésiège. Cette auberge et le domaine agricole lié sont loués à un couple d’exploitants.


Des obligations

Dans le bail, qui court jusqu’à 2017, des clauses tentent de régler la cohabitation. L’exploitant du domaine agricole doit entretenir les terrains, assurer le passage des pistes de skis, de VTT et de trottinettes. Son épouse, l’exploitante de l’auberge, a l’obligation d’ouvrir l’établissement en hiver les jours où le télésiège fonctionne. Certaines personnes affirment que cette dernière contrainte n’est pas toujours respectée. Cet hiver, des skieurs qui voulaient prendre une boisson à la buvette n’ont pas pu entrer, et du même coup, n’ont pas eu accès aux seules toilettes du haut du site. Selon la tenancière, cette absence, due à un mariage, a été la seule de la saison. Quoi qu’il en soit, ce point a fait l’objet de deux interpellations lors de la séance de janvier du Conseil général de Val-de-Travers.
 
 
Refus et regrets
 
La coopérative du TBRC souhaite créer de nouvelles pistes de descente pour les trottinettes, pistes qui, pour des questions de sécurité, passeraient par les pâturages pour éviter la route. Mais l’exploitant refuse, invoquant le bien-être des bêtes qui paissent à cet endroit.
 
La tenancière de l’auberge dénonce de son côté l’incivilité de certaines personnes, qui ne respectent pas les lieux : en été, des trottinettes posées à la va-vite occasionnent parfois des dégâts aux nombreuses fleurs de la terrasse. Et des clients étourdis oublient de fermer les robinets des toilettes, ce qui fait considérablement baisser le niveau d’eau de la citerne.

 

Buvette hors d’âge

Un point sur lequel tout le monde s’accorde : si la partie auberge du bâtiment est très jolie, la buvette est dans un état déplorable. Il s’agit en fait d’une ancienne cabane de chantier installée là il y a plus de 40 ans. Son confort est spartiate et l’affaissement constaté par endroits est contenu tant bien que mal. La tenancière aimerait voir cette cabane rafistolée remplacée par une belle construction qui ravirait aussi les responsables de TBRC, persuadés que ce serait un atout supplémentaire pour le site.
 
Le dossier est dans les mains de la commune de Val-de-Travers. Les réflexions sont en cours sur les transformations à apporter. /msa


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