Correspondances, journaux intimes ou livres de comptes : les armoires de l’Association pour la conservation des archives de la vie ordinaire (AVO) regorgent de documents qui témoignent du passé d'anonymes neuchâtelois.
Un patrimoine qu'il s'agit de conserver pour la postérité, car il donne un éclairage historique sur les habitudes des petites gens. Pour la présidente de l’AVO, Antoinette Béguin, ces témoignages sont ceux des muets de l’Histoire. Ce qui ne veut pas dire qu'ils sont insignifiants.
Ces archives sont publiques, mais ce sont principalement les étudiants en histoire qui les consultent, notamment pour leurs travaux de mémoire. Les trésors sont soigneusement rangés dans les locaux de l'AVO, rue Pierre-à-Mazel à Neuchâtel.
Dix ans de collecte d'archives