Gisèle Ory a annoncé sa décision avec soulagement et émotion.
Gisèle Ory ne se représentera pas aux élections d’avril. La conseillère d’Etat en charge de la santé et des affaires sociales a décidé de s'arrêter à la fin de cette législature, en mai 2013. Elle n’aura fait que quatre ans au Château.
Des pressions trop fortes
Gisèle Ory a expliqué lors d’un point presse urgent ce mercredi que sa décision était prise depuis plusieurs années. La socialiste dit avoir manqué de liberté, notamment dans ses réflexions. La pression des lobbies a été trop forte, ce qui m’a poussé très vite à savoir que je ne me représenterais pas, a-t-elle déclaré. Et d’ajouter que la seule façon de se débarrasser de ces lobbies n’est autre que de…ne pas se représenter à une élection.
Malgré les difficultés rencontrées, Gisèle Ory le crie haut et fort : Je n’aurais malgré tout pas souhaité un autre département que celui de la santé, c’est celui qui touche les gens.
Gisèle Ory réfute toute pression de son parti pour quitter son siège. Preuve à l’appui : en plus d’une décision de ne faire qu’une législature prise depuis des années, la Chaux-de-Fonnière a elle-même soutenu la candidature de son colistier - et concurrent - Laurent Kurth.
Envie d’autre chose
La conseillère d’Etat en charge de la santé et des affaires sociales a consacré 17 ans de sa vie à la politique. Mère de trois enfants qu’elle élève seule, elle explique que les semaines de 70 à 80 heures de travail ont toujours été la règle. Aujourd’hui, Gisèle Ory veut se consacrer à sa famille, à ses amis et à la musique qu’elle affectionne tant.
Côté professionnel, son avenir se situera le printemps prochain à l’Université de Lausanne. La Chaux-de-Fonnière participera à des recherches en sciences politiques dans le domaine des assurances maladies.
Gisèle Ory a mené plusieurs mandats politiques depuis 17 ans, tant au niveau communal qu'à Berne. Elle est aussi engagée dans une vingtaine d’associations à différents niveaux. /abo
