La subvention de la Ville de Neuchâtel pour la Case à chocs a augmenté de 50%.
La Ville de Neuchâtel ouvre plus grand le robinet pour la culture, sous l’impulsion de la gauche…
Le Conseil général a accepté lundi soir d’augmenter le montant des subventions des principaux acteurs culturels, pour un montant total d’un demi-million de francs. Sept des huit arrêtés proposés par le rapport du Conseil communal ont été acceptés par la gauche majoritaire et refusé par la droite.
Seule l’organisation annuelle d’une fête de la culture a été refusée à l’unanimité. Mais le montant y relatif - 130'000 francs - a été reporté dans le fonds destiné au subventionnement de projets culturels, sous la forme d’un amendement. Ce fonds passe ainsi de 240’000 à 370’ 000 francs.
Création d'une commission spéciale
Tous les groupes ont qualifié le rapport de l’exécutif de décevant, voire de mauvais. Il n’en ressort aucune ligne directrice pour une politique culturelle digne de ce nom. La droite a même proposé de le renvoyer en commission. Cela n’a pas empêché la gauche de soutenir ce rapport. Selon elle, les acteurs culturels méritent cette augmentation de leurs subventions.
Une commission spéciale de neuf membres du Conseil général a été mise en place pour élaborer une ligne directrice pour la politique culturelle.
Le législatif de Neuchâtel a aussi dit oui à un crédit d’étude de 150'000 francs pour la faisabilité d’un Parc naturel périurbain au pied du Jura. Il doit ouvrir de nouvelles perspectives pour le Jardin botanique qui est appelé à y jouer un rôle essentiel.
Enfin, le Conseil général a accepté à l’unanimité de mettre fin au système de rentes à vie des conseillers communaux qui quittent leurs fonctions. Le nouveau système oblige les nouveaux élus à s’affilier à la Caisse de pension, comme tous les autres employés. Il prévoit des indemnités de transition qui vont de 8 à 18 mois, selon la durée des mandats. /fpa
