La raffinerie de Cressier pourrait temporairement fermée à partir de janvier. Cette décision est liée aux graves difficultés financières rencontrées par le groupe Petroplus, qui est propriétaire de la raffinerie neuchâteloise.
Depuis plusieurs jours le Conseil d’Etat neuchâtelois multiplie les contacts avec la direction du site de Cressier, les banques suisses impliquées et la Confédération. Si un accord est trouvé la semaine prochaine, Cressier pourrait continuer de raffiner. Dans le cas contraire, les 260 employés du site seraient au chômage technique.
D’autres raffineries sont concernées par une fermeture temporaire. Il s’agit de celle d’Anvers, en Belgique et de Petit-Couronne, en France. Les sites de Petroplus au Royaume-Uni et en Allemagne restent pour l’heure en activité.
La reprise des opérations dépend des négociations avec les banques et des conditions économiques.
Petroplus commence à manquer de pétrole brut, depuis l'annonce, mardi, du gel par ses banques d'une ligne de crédit d'environ un milliard de dollars, jugée indispensable à la poursuite de ses opérations. / ats-sbe