Un projet commercial d’envergure est sur les rails à Cornaux. Le Conseil général a accepté mardi une promesse de vente pour un terrain de 27'518 m2, situé entre l’autoroute et la voie de chemin de fer.
Les acheteurs sont le groupe de promotion immobilière Citadelle Sàrl et le groupe Conforama SA. Ensemble, ils souhaitent développer un complexe commercial sur une surface totale d’environ 100'000 m2.
La vente du terrain communal sera finalisée seulement si le futur plan spécial est accepté par le législatif et si le projet démarre avant le 31 décembre 2014. La transaction rapporterait plus de 3 millions de francs à la commune. Le plan spécial devrait être soumis au Conseil général de Cornaux dans le courant de l’année 2012. Il sera élaboré en étroite collaboration avec les autorités communales.
Entreprises locales et commerces spécialisés
Le Conseil communal souhaite implanter des entreprises de la région dans le nord de la zone, dans la continuité des entreprises locales déjà installées. Dans la partie sud, l’exécutif prévoit l’installation de commerces spécialisés : Conforama pour les articles de maison, ainsi que des magasins de vêtements, de chaussures ou de sports notamment.
Une partie consacrée aux loisirs n’est pas exclue, avec par exemple des pistes de bowling.
Mais ce sont encore des hypothèses, le Conseil communal doit maintenant discuter avec les promoteurs immobiliers pour définir le contenu exact du plan spécial. Ce qui est sûr, c’est que les autorités de Cornaux veulent éviter des bâtiments trop hauts et conserver une importante zone de verdure.
Ce complexe commercial devrait drainer des clients en provenance de Neuchâtel, de La Chaux-de-Fonds, de Bienne et du Seeland. Selon le président de commune, Claude Rocchetti, le projet permettrait de créer environ 200 emplois.
Certains élus sont sceptiques
Mardi, le Conseil général de Cornaux a accepté de justesse la promesse de vente du terrain communal. Huit personnes ont voté pour, 7 contre et 5 se sont abstenues.
Parmi les opposants il y avait notamment des commerçants, des agriculteurs et des écologistes. Certains regrettaient la perte du patrimoine communal, d’autres la disparition d’une importante zone cultivable. Le risque d’une augmentation de la pollution et du trafic inquiète aussi certains élus. /mvr