L’association neuchâteloise Atic continue d'alerter sur la fracture numérique

La fracture numérique s’aggrave au fur et à mesure que se développent de nouvelles technologies ...
L’association neuchâteloise Atic continue d'alerter sur la fracture numérique

La fracture numérique s’aggrave au fur et à mesure que se développent de nouvelles technologies. C’est le constat posé notamment par Atic. L’association neuchâteloise propose des formations et des accompagnements pour les personnes qui ne s’en sortent plus avec leur smartphone. Elle tenait un stand samedi à Neuchâtel pour sensibiliser la population à cette problématique.

Pour alerter sur une fracture numérique qui ne cesse de grandir, l'association neuchâteloise Atic s'est attaché les services d'un smartphone géant. Pour alerter sur une fracture numérique qui ne cesse de grandir, l'association neuchâteloise Atic s'est attaché les services d'un smartphone géant.

Le numérique est un droit et pas un privilège. C’est le rappel lancé par Atic samedi au centre-ville de Neuchâtel. L’association fondée 2020 y tenait un stand pour sensibiliser la population à la fracture numérique.

Atic propose des formations aux gens qui en ont besoin, pour s’en sortir avec les outils informatiques et en particulier le smartphone. Un instrument qui est devenu presque indispensable au quotidien pour prendre un billet de transport public, payer une facture ou acheter un litre de lait.

La fracture numérique ne touche pas que les séniors. Les jeunes y sont aussi confrontés, assure le parrain de l’association Atic, Jean-Marc Richard. 

Jean-Marc Richard : « Les jeunes peuvent avoir des difficultés très conséquentes dans l’utilisation de certaines techniques informatiques. »

Samedi sur le stand d’Atic, plusieurs « élèves » sont venus apporter leur soutien à l’association et témoigner de l’aide qu’ils ont reçue via ces formations. 

Une participante : « J’ai été autorisé à reposer trois fois la même question, voire plus, sans être jugée. » 

Reconnue d’utilité publique, Atic ne bénéficie pas de subventionnements. L’association, qui emploie quatre personnes et deux bénévoles, vit notamment grâce aux mandats que lui confient huit communes du canton de Neuchâtel. La cause mériterait un soutien des autorités politiques, estime Jean-Marc Richard. /cwi

Jean-Marc Richard : « C’est une association qui manque de soutien au niveau des autorités politiques. »


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