Journaliste à RTN, ce Chaux-de-Fonnier s’est lancé dans l’aventure vendredi en début d’après-midi. Après près de 85 kilomètres, soit plus de la moitié du parcours, il a été contraint à l’abandon en raison du syndrome de l’essuie-glace. Un abandon qu’il ne voit pas comme un échec, bien au contraire.
Il a survécu, mais a été contraint d’abandonner en raison d’une blessure. Notre journaliste Vincent Costet s’était lancé un défi, celui de réaliser les 100 miles du Swiss Canyon Trail, soit 166 kilomètres pour plus de 8'100 mètres de dénivelé… Il a été contraint, tôt samedi matin, après 15 heures d’effort et près de 85 kilomètres parcourus, soit plus de la moitié du parcours, à dire stop en raison du syndrome de l’essuie-glace, une blessure au genou. Vincent Costet a expliqué mardi, dans La Matinale, que la moitié des concurrents avaient abandonné. Il faut dire que les conditions météo n’étaient pas avec eux. « Les conditions étaient extrêmes avec toute cette flotte, toute cette boue. Ça fragilise forcément les organismes. » D’autant plus qu’il n’était pas le plus expérimenté. « C’est un peu la réalité qui m’a rattrapé. Manque d’expérience, je ne me suis peut-être pas assez couvert, j’ai trop freiné à la descente. » Cette blessure, Vincent Costet la redoutait. Mais, il était aussi très au clair avec lui-même. « Je ne suis pas ce genre de caractère de pousser le corps jusqu’à le détruire. » Et ce syndrome de l’essuie-glace peut causer des dégâts durables.
Vincent Costet : « J'avais un moral et un physique qui étaient au top. »
Les conditions météo étaient proches de l’apocalypse. « Quelle image employer, mais cette image du Chasseron, elle était dantesque. Il y avait des éclairs à gauche, à droite, des pluies diluviennes. (…) Et en fait, c’est presque là que je me suis senti le mieux. En fait, je me sentais super bien physiquement, j’étais dans la tempête et je ne voulais être nulle part ailleurs. »
Vincent Costet ne sait pas s’il doit continuer à faire de la course à pied. Il est en revanche certain qu’il va continuer à se lancer des défis un peu fous, à vélo cette fois. « Je me suis engagé avec une copine pour faire le Grand Raid en tandem. » /sma