Une démarche artistique pour l'ancien tremplin de la Combe Girard 

Un processus participatif pour mettre en valeur le site a été lancé par la conservatrice du ...
Une démarche artistique pour l'ancien tremplin de la Combe Girard 

Un processus participatif pour mettre en valeur le site a été lancé par la conservatrice du Musée des beaux-arts du Locle. Aux habitants et à l'association des Nouveaux commanditaires de jouer, maintenant !

Au fond, l'armature métallique de l'ancien tremplin de la Combe Girard. Au fond, l'armature métallique de l'ancien tremplin de la Combe Girard.

Comment mettre en valeur l’ancien tremplin de saut à ski de la Combe Girard ? C’est la réflexion lancée par Federica Chiocchetti, la conservatrice du Musée des beaux-arts du Locle (Mbal). Le site, délaissé depuis les années 1990, a peut-être enfin trouvé sa nouvelle vocation. Une démarche artistique participative est lancée, a appris le journal Le Ô. Elle est encadrée par les Nouveaux commanditaires, une association spécialisée : « J’ai adoré leur approche, cette idée d’identifier une problématique dans une ville et d’essayer de la solutionner en créant un lien entre les habitants et les artistes », explique la conservatrice. En découvrant le site de l’ancien tremplin, elle s’est dit : « C’est ça, l’objet d’intérêt loclois par excellence. »

Federica Chiocchetti :  l'ancien tremplin, « l’objet d’intérêt loclois par excellence ».

La responsable culturelle donne l’élan et c’est maintenant aux Loclois d’avoir le courage de « sauter » dans l’aventure. Le 19 juin aura lieu l’assemblée constitutive d’un comité citoyen. Les Loclois sont invités à y apporter à la fois leurs photos et leurs souvenirs. « L’objectif, c’est d’avoir un groupe de 10 à maximum 20 personnes au comité », jauge Federica Chiocchetti. Charge ensuite à celui-ci « d’écrire une liste de tâches pour mettre en valeur ce monument historique ». Sur cette base, l’association partenaire proposera un artiste, qui soumettra son projet au comité citoyen.

« Avoir un groupe de 10 à maximum 20 personnes au comité. »

Le travail artistique projeté sera financé par « une récolte de fonds », que le Mbal « va soutenir » et que Federica Chiocchetti souhaite la plus large possible, entre acteurs institutionnels et entreprises privées. 

« Le musée va aider à la recherche de fonds. »

Par ailleurs, si le processus participatif rassemble assez de témoignages photographiques, le Mbal pourrait y consacrer une exposition. /cwi-vco


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